Exprérience de mort imminente - une femme raconte


Il y a à peu près un an, j'ai été admise à l'hôpital à la suite de troubles cardiaques; le lendemain matin, étendue dans mon lit, je commençais à ressentir une très forte douleur dans la poitrine. J'appuyais sur une sonnette près de mon lit pour appeler les infirmières; elles accoururent et s'empressèrent autour de moi. Me sentant très mal à l'aise couchée sur le dos, je voulus me tourner sur le côté; mais ce faisant je perdis mon souffle et mon cœur s'arrêta. J'entendis les infirmières donner l'alerte dans le langage codé de l'hôpital et en même temps je me sentais sortir de mon corps et glisser vers le bas entre le matelas et la barre de côté du lit - très exactement, il me semblait que je passais au travers de cette barre - jusqu'au sol. Puis je m'élevai doucement en l'air, et pendant que je montais, je vis d'autres infirmières pénétrer dans la chambre en courant - il y en avait une douzaine. Par hasard mon médecin se trouvait dans l'hôpital en train de faire sa ronde; elles l'appelèrent, et je le vis entrer lui aussi. J'ai pensé : " Tiens ! qu'est-ce qu'il peut bien faire ici ? " Je continuai à m'élever jusqu'au dessus du plafonnier ( que j'ai pu voir de côté, et très distinctement ), et m'arrêtai, flottant juste au-dessous du plafond, le regard tourné vers le bas. J'avais l'impression d'être un morceau de papier sur lequel on aurait soufflé pour le faire voler en l'air.

De là-haut, j'ai assisté à tout le travail de réanimation. Mon corps gisait là, en bas, étendu sur le lit, bien en vue, et on l'entourait; j'entendis une infirmière s'écrier : " Ah! mon Dieu, elle a passé ", tandis qu'une autre se couchait pour le bouche-à-bouche. J'apercevais le dos de sa tête pendant qu'elle s'y adonnait; je n'oublierai jamais la forme de sa coiffure, elle avait les cheveux coupés court sur la nuque. Tout de suite après, j'observai cet appareil qu'on roulait dans la chambre, on fixait des électrodes sur ma poitrine. Aussitôt, je vis mon corps tout entier bondir au-dessus du lit et j'entendis craquer tous les os, c'était horrible.

Et pendant que je les regardais frapper ma poitrine et frictionner mes bras et mes jambes, je me disais : " Mais pourquoi se donnent-elles tant de mal ? Je me sens très bien maintenant. "

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