Témoignage Jean Morzelle

Jean Morzelle a vécu une expérience qui a changé son existence…
Inlassablement, il répète : « Ce jour-là, ma vie a basculé » Inlassablement, Jean Morzelle relate cette expérience qu'il a tue durant quarante ans tant il redoutait qu'on se moque de lui.
N.D.E. [Near Death Experience] E.M.I. en français [Expérience de Mort Imminente].

C'était en juin 1949, le 9 exactement, il avait 20 ans et effectuait son service militaire. Lors d'un exercice, une balle lui traverse la poitrine. La balle est en bois, mais cause de terribles ravages… Les médecins sont pessimistes. A l'hôpital Larrey, il sombre dans un "trou noir" tandis que le chirurgien s'affaire. « Brusquement, je me suis retrouvé, tout en haut, dans l'angle de la pièce. Je me sentais merveilleusement bien. J'étais en paix avec moi-même… » Jean Morzelle voit son corps, en bas, sans être conscient qu'il s'agit du sien ; il voit « avec une vision de 360° » le chirurgien soupeser son foie d'une main et l'infirmière qui s'évanouit ; il entend les phrases avant même qu'elles soient prononcées… Il traverse les murs, note qu'il y a une plaque indiquant : "Armes et cycles de Saint-Etienne" sous la table d'opération, et observe, à l'extérieur, un garage à vélos. Puis il traverse un tunnel « un trou cotonneux avec, ondulant au-dessus de moi, comme un voile bleuté » ; et s'approche d'une… « lumière vivante qui me parle, un amour infini, inconditionnel, presque pesant, j'avais une impression de puissance, de savoir absolu, un sentiment de bonheur inouÏ ».

Enfin, il sent qu'il s'éloigne de cette lumière et réintègre « avec une immense tristesse » son corps, par le sommet du crâne, au niveau de la fontanelle comme une main épouse un gant… »

Plus tard, remis d'aplomb, il évoque avec son chirurgien la fameuse plaque d'opération : le chirurgien en ignorait l'existence, or elle est bien là, vissée et dissimulée sous un drap. Il parle de son foie qui passe de main en main, et de l'infirmière qui s'évanouit ; il s'enquiert de l'existence du garage à vélos. Tout coïncide : il n'a pas rêvé !
Mais dès lors, il se tait pendant 40 ans craignant qu'on ne se gausse. Il se tait jusqu'à ce que d'autres osent témoigner. Ils sont, aux USA, huit millions à avoir vécu une NDE ; des revues fort sérieuses se font l'écho de ce phénomène ; les scientifiques s'interrogent, perplexes, en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas.

En France aussi, dans un premier temps, les "psys" eurent tôt fait de ranger le phénomène parmi les "désordres mentaux". Ils changent d'avis, mais la NDE (ou EMI) demeure « un objet scientifique mal identifié » relève le journaliste Jocelyn Morrison qui précise, très prudemment, « En aucun cas, on ne peut dire que la NDE prouve une forme d'autonomie de la conscience, ni de la survie de l'Esprit après la mort, et encore moins de l'existence de Dieu ».

Cet ailleurs qui nous attend !
Jean Morzelle parle de « cet ailleurs qui nous attend, de cette mort qui ne l'effraie plus… Je sais où je vais… » Il parle aussi des religions « qui racontent n'importe quoi » ; de sa conception de l'existence : « Je suis plus tolérant, je vais à l'essentiel ». On parle toujours de mort imminente, mais la NDE n'est pas toujours vécue lors d'épisodes traumatisants ; cela peut arriver lors d'un scanner, par exemple et même une sieste ! » Des aveugles ont vu la même chose, et même des athées.

A Pibrac, ils sont 12 à avoir connu une expérience identique à celle de Jean. Douze unis par « la solitude : nous nous sommes regroupés pour en parler. Nous n'avons pas de mots pour exprimer la béatitude éprouvée dans cet "ailleurs".
Une personne m'a dit : « J'ai fait une N.D.E. mais ne le répétez pas, ma femme m'enverrait à l'hôpital… » D'autres se moquent : « Alors vous avez vu Saint-Pierre ? » ; « Non, je ne l'ai pas vu ! D'ailleurs, Jean n'a rencontré personne contrairement à Michèle qui, elle, a rencontré sa sœur « de l'autre côté ! » et Isabelle, en réanimation après une violente chute de cheval… « des personnes floues, impalpables, des êtres d'aspect humain » ; sa grand-mère était là, qu'elle n'avait pas connue.
« Un océan d'amour… » ; « La sensation d'une présence… » ; « Une somptueuse clarté… » ; tous disent l'indicible. Chantal, qui préside l'association "Notre expérience" nous a confié : « C'est une certitude, il y a un Au-delà ; mais en attendant, il faut vivre ici… »

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